La psychologie sociale : un outil pour le PRSE pour accompagner le changement comportemental

Séréna DRAPEAU, étudiante en dernière année du Master « Ingénierie et recherche psychosociale » à l’Université de Bordeaux, a rejoint en janvier l’équipe d’animation du PRSE pour un stage de fin d’étude de 6 mois en alternance.
« Je suis passionnée par la gestion psychologique des risques dans le domaine sanitaire et environnemental. » nous explique Séréna. « Je voudrais comprendre pourquoi certains agissent et d’autres pas, quels sont les freins et les leviers de l’action. »
En prévention, on a trop tendance à croire que la communication suffit. Ce n’est pas le cas. Comment peut-on faire des campagnes plus efficaces ? Ecrire « Fumer tue » sur les paquets de cigarettes (technique dite de « l’appel à la peur ») c’est bien, mais si le fumeur est convaincu de ne pas être capable de changer de comportement, il ne s’arrêtera pas. Les études ont montré maintenant que si la personne est désemparée, elle va s’enfermer dans le déni.
« Concrètement, mon premier objectif est d’ajouter des variables psychologiques au baromètre Santé Environnement : attachement au lieu, sentiment de contrôle, communion avec la nature… L’idée est de trouver des leviers et d’en tirer des préconisations pour le PRSE. La psychologie sociale accompagne le changement comportemental. »

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